Édition du mardi 18 juin 2019
Paris 2024 lance le label Terre de Jeux, Ã destination notamment des communes
Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (COJO) a lancé hier le label « Terre de jeux », qui servira à la fois de plateforme pour toutes les collectivités qui souhaitent profiter de l’effet d’appel de la compétition pour développer la pratique sportive et organiser des événements, et de première étape pour celles qui souhaiteraient candidater à l’accueil de l’entraînement de délégations étrangères en amont des épreuves sportives elles-mêmes.
« C’est la première fois dans l’histoire des Jeux qu’on associe autant et si tôt les territoires à l’organisation, au-delà de ceux qui accueillent les épreuves et les entraînements », a déclaré Tony Estanguet, ancien champion olympique et président du COJO.
Les collectivités et établissements publics, quelle que soit leur taille (communes, EPCI, départements, régions) ont jusqu’à octobre pour présenter leur candidature au label. Ceux qui le souhaitent peuvent également demander à figurer « dans la liste officielle des Centres de préparation aux Jeux », qui accueilleront l’entraînement des athlètes français ou étrangers avant et pendant les compétitions. Les territoires retenus pour le label Terres de Jeux seront dévoilés en octobre ; le catalogue des centres de préparation retenus par le COJO sera quant à lui transmis lors des Jeux de Tokyo, en juillet 2020, aux 206 comités nationaux olympiques et aux 184 comités nationaux paralympiques qui pourront ensuite faire leur choix.
Pour obtenir le label Terre de Jeux, il faudra cependant « s’engager à assurer un certain nombre d’actions au bénéfices des Jeux », a insisté Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Les clubs et les structures du mouvement sportif (ligues, comités départementaux) pourront eux aussi candidater au label, ce qui sera, selon Denis Masseglia, l’occasion de « renforcer le lien » avec les collectivités locales.
Les actions liées au label peuvent être très variées : célébration de la Journée olympique, de la Semaine olympique à l’école, promotion de la pratique sportive auprès des agents, de la population, organisation d’événements divers…
Élus référents
Les communes devront désigner un élu ou chargé de mission référent pour la « communauté Terre de Jeux ». « Après octobre, nous réunirons tous les membres du label », a détaillé Tony Estanguet pour Maire info. « Nous mettrons à leur disposition un logo, des outils de communication, des suggestions d’actions et d’événements à mettre en place, avec des kits clé-en-main pour aider à leur organisation. »
Pour le président du COJO, le label, « qui s’inspire de la démarche des villes et villages fleuris (…) est pensé pour les petites communes rurales : ce n’est pas une question de moyens mais plutôt d’envie ».
Et l’envie est déjà là, a affirmé François Baroin, le président de l’AMF : « C’est incroyable de voir comment en un an, dans chaque territoire, des équipes se sont déjà mises en place pour accueillir l’événement. C’est important que les communes, les territoires répondent présent » , a-t-il déclaré, rappelant que les collectivités territoriales étaient le premier financeur du sport en France avec « 13 milliards d’euros », contre « 500 millions » pour l’État.
À ce sujet, la toute nouvelle Agence nationale du sport créée par le gouvernement devrait adopter aujourd’hui, lors de son premier conseil d’administration, plusieurs délibérations visant à favoriser la pratique sportive sur les territoires, dont les 90 millions d’euros annoncés par le gouvernement pour « l’héritage » des Jeux, qui serviront à financer des infrastructures sportives ; un plan de financement plus spécifique pour les territoires ultra-marins et la Corse ; ou encore le plan « Aisance aquatique » pour l’apprentissage de la natation pour les 4-6 ans.
Les communes le désirant peuvent candidater sur le site du label Terre de Jeux 2024 :
http://terredejeux.paris2024.org/
« C’est la première fois dans l’histoire des Jeux qu’on associe autant et si tôt les territoires à l’organisation, au-delà de ceux qui accueillent les épreuves et les entraînements », a déclaré Tony Estanguet, ancien champion olympique et président du COJO.
Les collectivités et établissements publics, quelle que soit leur taille (communes, EPCI, départements, régions) ont jusqu’à octobre pour présenter leur candidature au label. Ceux qui le souhaitent peuvent également demander à figurer « dans la liste officielle des Centres de préparation aux Jeux », qui accueilleront l’entraînement des athlètes français ou étrangers avant et pendant les compétitions. Les territoires retenus pour le label Terres de Jeux seront dévoilés en octobre ; le catalogue des centres de préparation retenus par le COJO sera quant à lui transmis lors des Jeux de Tokyo, en juillet 2020, aux 206 comités nationaux olympiques et aux 184 comités nationaux paralympiques qui pourront ensuite faire leur choix.
Pour obtenir le label Terre de Jeux, il faudra cependant « s’engager à assurer un certain nombre d’actions au bénéfices des Jeux », a insisté Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Les clubs et les structures du mouvement sportif (ligues, comités départementaux) pourront eux aussi candidater au label, ce qui sera, selon Denis Masseglia, l’occasion de « renforcer le lien » avec les collectivités locales.
Les actions liées au label peuvent être très variées : célébration de la Journée olympique, de la Semaine olympique à l’école, promotion de la pratique sportive auprès des agents, de la population, organisation d’événements divers…
Élus référents
Les communes devront désigner un élu ou chargé de mission référent pour la « communauté Terre de Jeux ». « Après octobre, nous réunirons tous les membres du label », a détaillé Tony Estanguet pour Maire info. « Nous mettrons à leur disposition un logo, des outils de communication, des suggestions d’actions et d’événements à mettre en place, avec des kits clé-en-main pour aider à leur organisation. »
Pour le président du COJO, le label, « qui s’inspire de la démarche des villes et villages fleuris (…) est pensé pour les petites communes rurales : ce n’est pas une question de moyens mais plutôt d’envie ».
Et l’envie est déjà là, a affirmé François Baroin, le président de l’AMF : « C’est incroyable de voir comment en un an, dans chaque territoire, des équipes se sont déjà mises en place pour accueillir l’événement. C’est important que les communes, les territoires répondent présent » , a-t-il déclaré, rappelant que les collectivités territoriales étaient le premier financeur du sport en France avec « 13 milliards d’euros », contre « 500 millions » pour l’État.
À ce sujet, la toute nouvelle Agence nationale du sport créée par le gouvernement devrait adopter aujourd’hui, lors de son premier conseil d’administration, plusieurs délibérations visant à favoriser la pratique sportive sur les territoires, dont les 90 millions d’euros annoncés par le gouvernement pour « l’héritage » des Jeux, qui serviront à financer des infrastructures sportives ; un plan de financement plus spécifique pour les territoires ultra-marins et la Corse ; ou encore le plan « Aisance aquatique » pour l’apprentissage de la natation pour les 4-6 ans.
Les communes le désirant peuvent candidater sur le site du label Terre de Jeux 2024 :
http://terredejeux.paris2024.org/
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